Ernest Miller Hemingway est un écrivain et journaliste américain. Il est né le 21 juillet 1899 à Oak Park dans l’Illinois aux États-Unis et mort par suicide le 2 juillet 1961 à Ketchum (Idaho).
Fils d’un médecin et d’une fille de commerçant, chanteuse d’opéra, avec qui il fut toute sa vie en conflit, il est le 2ème de six enfants. En 1913, il entre au lycée et délaisse la pêche et la chasse pour le sport et la boxe en particulier. Ses premiers écrits paraissent dans la revue littéraire de son école. En 1917, il refuse de suivre des études universitaires et entre comme journaliste au Kansas City Star.
Lorsque la guerre éclate, il n’est pas incorporé à cause d’un œil défaillant. Il se fait quand même engager par la Croix-Rouge et rejoint le front où il est blessé aux jambes par une explosion de mortier en essayant de sauver un camarade. Il parvient quand même au centre de secours. Ces événements vont servir de fondement à son roman L’Adieu aux armes paru en 1929.
En 1922, il vient vivre à Paris avec sa première épouse. Au cours de cette période, il rencontre et subit l’influence des écrivains et des artistes modernistes des années 1920 connus sous le nom de Génération perdue. Son premier roman, Le soleil se lève aussi, est écrit en 1926. Divorcé et remarié de nouveau, il part pour l’Espagne et prend position en faveur de la Guerre civile espagnole en tant que journaliste, ce qui lui permet d’écrire “Pour qui sonne le glas” (roman qui le rend d’autant plus célèbre, publié en 1940 après la victoire des Franquistes en Espagne). C’est pendant cette période qu’il rencontre Malraux dont la légende dit qu’ils auraient co-écrit “Pour qui sonne le glas”.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il participe au débarquement et à la libération de Paris. Il était alors marié pour la troisième fois. Mariage qui se termine après la Guerre. En 1946, il se remarie une quatrième et dernière fois.
Il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1954, «pour le style puissant et nouveau par lequel il maîtrise l’art de la narration moderne, comme vient de le prouver “Le Vieil Homme et la Mer”» et le Prix Pulitzer en 1953 pour “Le Vieil Homme et la Mer”.
Atteint de diabète et devenant aveugle, il se suicide en 1961 ne supportant pas la déchéance et la vieillesse, lui dont la vie fut une fête d’aventures, de rencontres, de beuveries, de bagarres et de courage aussi, physique, défiant parfois la mort, et mental dans l’application presque maladive qu’il mettait à peaufiner son travail d’écriture.
Ernest Hemingway a laissé (que) six romans, trois récits autobiographiques et des centaines de nouvelles, reportages et articles, sans parler des ouvrages posthumes qui ne sont pas cités ici.
Romans
- The Sun Also Rises (1926)
Le soleil se lève aussi
- A Farewell to Arms (1929)
L’Adieu aux armes
- To Have and Have Not (1937)
En avoir ou pas
- For Whom the Bell Tolls (1940)
Pour qui sonne le glas
- Across the River and into the Trees (1950)
Au-delà du fleuve et sous les arbres
- The Old Man and the Sea (1952)
Le Vieil Homme et la Mer
Récits autobiographiques
- Death in the Afternoon (1932)
Mort dans l’après-midi
- Green Hills of Africa (1935)
Les Vertes Collines d’Afrique
- The Dangerous Summer (1960)
L’Eté dangereux