Poète libertaire, subversif, antimilitariste et anticlérical, anarchiste et résistant, Jacques Prévert traversa la vie avec une éternelle cigarette aux lèvres.

Son air toujours triste cachait bien la lumière magique qu’il mettait dans chacun des mots de ses poèmes, dialogues et chansons qui ont traversé les époques jusqu’à pouvoir encore être savourés aujourd’hui sans réserve.

“Une fille nue nage dans la mer
Un homme barbu marche sur l’eau
Où est la merveille des merveilles
Le miracle annoncé plus haut ?”

Comme de voir et revoir les chefs d’oeuvre du cinéma français dont il a été scénariste et dialoguiste dans les années 1935-1945 et qui restent encore la référence de nombreux réalisateurs actuels  : “Le Quai des brumes”, “Le jour se lève”, “Les Visiteurs du soir”, “Les Enfants du paradis” et “Les Portes de la nuit” de Marcel Carné, “Le Crime de Monsieur Lange” de Jean Renoir, “Remorques” et “Lumière d’été” de Jean Grémillon.

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